Zeina Abirached

En 2015 je suis partie en voyage avec ma mère au Liban chez mes cousins. Pour l’occasion je voulais offrir à ma mère une bd ou un roman graphique d’un/e artiste libanais/e. C’est donc à la libraire BDnet Bastille que je suis tombée (en admiration) sur le travail de Zeina Abirached.
J’ai offert deux livres à ma mère avant notre départ et depuis nous sommes rentrées émerveillées par notre voyage et nous suivons le travail de Zeina avec attention en achetant chacune de ses parutions !
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L’illustration que j’ai choisie de broder est tirée de son livre « le Piano Oriental » aux éditions Casterman bd (que je vous conseille vraiment !!) 🎹 .
Cet extrait commence par la phrase « Sur mes papiers j’étais franco-libanaise, et pourtant d’un coup, j’étais devenue, plus que jamais, “la libanaise”!… »
Ceci illustre parfaitement le problème que j’ai avec les “étiquettes”. Le fait de mettre les gens dans des cases parce que ça rassure alors qu’en vérité c’est enclavant et que cela retire toute liberté et singularité de chacun…
C’est vraiment quelque chose qui me mets hors de moi alors ce passage je l’adore car il illustre cela parfaitement tout en restant très fin, doux et plein d’humour mais en montrant bien l’absurdité et la bêtise qui se dégagent de ce genre de situation.
Et puis j’ai encore une fois pu mêler toute sorte de sequins, matières et points de broderie.
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J’en ai donc fait deux broderies, l’une pour Zeina et devinez quoi, l’autre pour ma mère 😉
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J’espère que ma broderie vous plaira ainsi que ce passage du Piano Oriental !