Thyreophora cynophilia
Cette petite mouche mesure 6 à 10mm de long.
Elle avait été observée pour la dernière fois près de Paris en 1840 mais elle a été retrouvée récemment en Espagne, puis en France dans les Pyrénées.
Il est toujours relativement facile de prouver la présence d’une espèce, sa disparition est plus difficile.
Nocturnes, elles sont actives entre les mois de janvier et de mars. Leur tête posséderait une capacité de bioluminescence.
Elle ne vole qu’à la saison froide .
Les mouches adultes sont attirés par les carcasses des gros mammifères au stade de putréfaction.
Le faible nombre d’observation fait que la biologie, le cycle de développement et l’écologie de cette espèce demeurent toutefois en très grande partie inconnue.
La disparition de ces mouches proviendrait de multiples causes.
Son extinction résulterait de la disparition des grands prédateurs, comme les loups, en Europe de l’Ouest, capable de briser ou d’écraser les os de grande taille, laissant inaccessible la principale source de nourriture de cette mouche.
S’ajoute à cela, l’augmentation des activités humaines entraînant pollution, fragmentation des milieux, introduction d’espèces invasives et changement climatique qui bouleverse la population d’insectes voir leur disparition.
Il est probable que l’espèce ne soit pas si exceptionnelle que cela dans la nature mais seulement que leur collecte soit rare puisque en pleine nuit et en plein hiver sur de gros cadavres…
En ce qui concerne la broderie, le bas du corps est en cannetilles lisses, le milieu en point de noeud et cannetilles frisées, la tête en perles et les ailes en organza.